Cette association vise à faciliter les échanges et le partage de compétences au sein d'une communauté intéressée par la nature. Elle se concentre sur la création d'objets tels que des hôtels à insectes, des nichoirs et des mangeoires, sur l'organisation de rencontres , de réunions, de sorties autour de divers sujets en lien avec la nature ainsi que des moments conviviaux.
dimanche 25 août 2019
jeudi 22 août 2019
Génération potager : le grand retour à la nature des chefs étoilés
Les chefs sont de plus en plus nombreux à mettre la main à la terre et à
rechausser leurs bottes de jardinier. Des toits de Paris aux enclos
urbains, en passant par les potagers champêtres, ces toques éthiques
sont bien décidées à ouvrir le nouveau champ des possibles à une
gastronomie durable.
Les chefs se mettent au vert. Leur credo ? Revenir à une cuisine «éthicurienne», qui de la binette à l’assiette, résiste aux trompettes d’une mondialisation qui se fout des saisons, n’a que faire des dérives pesticides et dont l’addition kilométrique empeste le CO2. Parmi les porte-drapeaux de cette euphorie potagère, l’hôtel Brach, œuvre de Stark au cœur du XVIe arrondissement parisien. Au sommet de ses 6 étages : un incroyable potager, avec poulailler et vue à 360°. «L’idée était que le chef Adam Bentalha puisse monter avec son sécateur, et mettre, au gré des saisons, deux trois légumes, des herbes, quelques œufs dans son panier», raconte Alexandre Phelip, architecte-paysagiste de ce septième ciel bucolique.
Dans cette révolution verte, il faut rendre à Alain Passard le César des cuisiniers-jardiniers. Son goût pour la cuisine légumière a donné le feu vert au retour à l’agraire. Alors que le végétal était loin d’être le Graal, le Michelin a vu les étoiles – trois ! – dans les jardinières Arlequin de cette toque horticole. «Je voulais être capable de parler intimement de la moindre racine proposée à mon restaurant l’Arpège. Faire que mes légumes, à l’instar des grands vins, fassent exulter le terroir dans l’assiette» explique ce dernier. Dès 2002, il réhabilite un potager à Fillé-sur-Sarthe. Aujourd’hui, il en possède deux autres dans l’Eure et un verger dans la baie du Mont Saint-Michel. Non seulement l’extension de ces domaines rend l’étoilé de la rue de Varenne totalement autosuffisant, mais dorénavant les Parisiens peuvent profiter des «Paniers d’Alain» à emporter.
Cet engagement gagne aussi les palaces. Pour le George – la table méditerranéenne du George V-, le chef Simone Zanoni a décidé de mettre ses fourneaux au diapason d’un bio système vertueux. Son vert paradis, il l’a trouvé à 15 km de Paris, au Domaine de Madame Elisabeth, à Versailles. Sa fougue italienne a convaincu le département des Yvelines, qui a accepté son potager raisonné sans aucun traitement. Avec Mickaël Duval, le jardinier en chef, ils ont incubé des graines oubliées, mis en terre plus de 2 000 légumes et sous serres 25 citronniers. Sept ruches font aussi le miel de l’hôtel. Mieux, désormais tous les déchets du George, jusqu’au marc de café, sont convertis en compost. Une équipe de 20 personnes en réinsertion, la Brigade Verte, participe aux travaux. Mais c’est celle du restaurant qui réalise la cueillette. «Je me suis rendu compte que la moitié de mes cuisiniers n’avait jamais ramassé une courgette», raconte Simone. «La jeune génération a perdu son lien à la terre. Il est urgent d’ouvrir les yeux, de sortir d’un business model dépassé où des produits mal – et sur – produits finissent pour moitié à la poubelle.»
Les chefs se mettent au vert. Leur credo ? Revenir à une cuisine «éthicurienne», qui de la binette à l’assiette, résiste aux trompettes d’une mondialisation qui se fout des saisons, n’a que faire des dérives pesticides et dont l’addition kilométrique empeste le CO2. Parmi les porte-drapeaux de cette euphorie potagère, l’hôtel Brach, œuvre de Stark au cœur du XVIe arrondissement parisien. Au sommet de ses 6 étages : un incroyable potager, avec poulailler et vue à 360°. «L’idée était que le chef Adam Bentalha puisse monter avec son sécateur, et mettre, au gré des saisons, deux trois légumes, des herbes, quelques œufs dans son panier», raconte Alexandre Phelip, architecte-paysagiste de ce septième ciel bucolique.
Dans cette révolution verte, il faut rendre à Alain Passard le César des cuisiniers-jardiniers. Son goût pour la cuisine légumière a donné le feu vert au retour à l’agraire. Alors que le végétal était loin d’être le Graal, le Michelin a vu les étoiles – trois ! – dans les jardinières Arlequin de cette toque horticole. «Je voulais être capable de parler intimement de la moindre racine proposée à mon restaurant l’Arpège. Faire que mes légumes, à l’instar des grands vins, fassent exulter le terroir dans l’assiette» explique ce dernier. Dès 2002, il réhabilite un potager à Fillé-sur-Sarthe. Aujourd’hui, il en possède deux autres dans l’Eure et un verger dans la baie du Mont Saint-Michel. Non seulement l’extension de ces domaines rend l’étoilé de la rue de Varenne totalement autosuffisant, mais dorénavant les Parisiens peuvent profiter des «Paniers d’Alain» à emporter.
Cet engagement gagne aussi les palaces. Pour le George – la table méditerranéenne du George V-, le chef Simone Zanoni a décidé de mettre ses fourneaux au diapason d’un bio système vertueux. Son vert paradis, il l’a trouvé à 15 km de Paris, au Domaine de Madame Elisabeth, à Versailles. Sa fougue italienne a convaincu le département des Yvelines, qui a accepté son potager raisonné sans aucun traitement. Avec Mickaël Duval, le jardinier en chef, ils ont incubé des graines oubliées, mis en terre plus de 2 000 légumes et sous serres 25 citronniers. Sept ruches font aussi le miel de l’hôtel. Mieux, désormais tous les déchets du George, jusqu’au marc de café, sont convertis en compost. Une équipe de 20 personnes en réinsertion, la Brigade Verte, participe aux travaux. Mais c’est celle du restaurant qui réalise la cueillette. «Je me suis rendu compte que la moitié de mes cuisiniers n’avait jamais ramassé une courgette», raconte Simone. «La jeune génération a perdu son lien à la terre. Il est urgent d’ouvrir les yeux, de sortir d’un business model dépassé où des produits mal – et sur – produits finissent pour moitié à la poubelle.»
samedi 3 août 2019
5 CONSEILS POUR AMENAGER UN POTAGER URBAIN SUR SON BALCON
Vous trouverez ici un lien qui vous guidera vers une petite vidéo que j'ai trouvé sur le site de France info
https://mobile.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/video-5-conseils-pour-amenager-un-potager-urbain-sur-son-balcon_3557911.amp
bon visionnage
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